L’alpinisme est un sport noble qui demande un maximum de précaution. En effet, cette activité à pratiquer en montagne peut devenir dangereuse sans le matériel adéquat. Pour débuter dans la discipline, vous aurez besoin de trois ou quatre équipements indispensables. Voici un petit tour d’horizon de ces dispositifs à avoir.

Un bon casque et des crampons

Internet regorge de boutiques proposant toute une collection de matériel d’alpinisme. Parmi les équipements les plus indispensables à la pratique de cette activité figure le casque. Un bon casque peut sauver la vie lors d’une chute. Cela arrive assez rarement, mais le risque de tomber d’une falaise reste réel en alpinisme. Il arrive aussi que l’alpiniste reçoive en pleine tête un caillou ou un bloc de glace. Quelle que soit l’origine, le casque de sécurité évite tout traumatisme crânien. Actuellement, les fabricants parviennent à produire des modèles ergonomiques et légers. Ces casques de haute performance mettent leur porteur bien à l’aise dans leurs mouvements tout en offrant une protection optimale. Il est essentiel d’avoir une couverture maximale sur tout le crâne.

Les crampons sont aussi indispensables pour faire de l’alpinisme. Portées en dehors des chaussures dédiées à ce sport, ces pointes métalliques permettent d’avoir un appui en toute sécurité. Il faut des modèles assez techniques avec des pointes affûtées pour éviter toute formation de sabot de neige ou de boue.

Le baudrier d’alpiniste pour évoluer en toute sécurité

Pendant la montée, la descente en rappel ou d’autres évolutions, le baudrier compte beaucoup. Pour les néophytes, ce dispositif se porte au niveau de la hanche. Le harnais passe à la taille et l’entrejambe. Cela permet de répartir le poids d’une personne suspendue dans le vide de manière sécuritaire. Il est essentiel d’opter pour un baudrier adapté à la morphologie du porteur. Pensés pour un maximum de confort d’utilisation, les modèles sont déclinés en plusieurs tailles. La gent féminine a aussi son modèle de baudrier. Les sangles sont parfois plus longues et la ceinture est davantage galbée que celle des alpinistes hommes. Quoi qu’il en soit, le cuissard reste le type de baudrier le plus utilisé. Unisexe et léger, il est pratique pour les mouvements techniques. Un porte matériel sur le côté de la hanche constitue un vrai plus. Il peut servir pour mettre les dégaines ou le descendeur.

La corde et d’autres dispositifs complémentaires

En alpinisme, la vie tient réellement sur une corde. Ce matériel doit être le plus résistant possible. Il devrait supporter un poids d’au moins 100 kg pour un seul grimpeur. Le fil est généralement composé de plusieurs couches pour que l’usure ne puisse pas le rendre fragile. En d’autres termes, le frottement ne doit aucunement suffire pour rompre la corde. Il faut que la couche intérieure tienne même si l’extérieur a cédé face à un angle tranchant par exemple.

Le piolet est un accessoire indispensable pour l’évolution. Ce petit marteau permet de se suspendre ou bien de faire un trou dans la paroi. Les modèles les plus performants n’ont aucune difficulté à perforer la roche. Les piolets se déclinent en plusieurs catégories. Il faut choisir en fonction du terrain. Pour cause, certaines versions sont davantage adaptées pour le glacier et d’autres conviennent sur une falaise en calcaire.