L’état de manque désigne un ensemble de signes qui indique qu’une personne a besoin de ses drogues habituelles. C’est le sentiment que vit le toxicomane lors du sevrage. Il s’agit d’un phénomène à prendre au sérieux, de préférence sous la vigilance d’une équipe médicale.
Un ensemble de signes indiquant le besoin d’un psychotrope
Différents signes indiquent qu’un toxicomane est en état de manque. Le malaise physique s’illustre souvent par des sueurs froides inexplicables. La personne ressent des courbatures dans les jambes et les bras. Des douleurs abdominales ainsi que des épisodes de nausées peuvent apparaître. Parfois, l’insomnie chronique s’installe progressivement. L’anxiété et une agitation s’en suivent. Au bout d’un moment, les tremblements surgissent et l’irritabilité devient marquée. Le toxicomane montre souvent une forme aggravée de l’angoisse.
Chaque type de drogue a sa spécificité
L’état de manque change d’une drogue à l’autre. Pour le sevrage de l’alcool, les signes les plus courants sont les hallucinations sévères. Les délires sont également habituels. Avec le tabac, une grande nervosité saute aux yeux. Le fumeur a aussi tendance à avoir un appétit vorace. Avec l’héroïne, les douleurs physiques angoissent les victimes. La cocaïne occasionne les mêmes désagréments. De plus, les patients sont accablés et ressentent un affaiblissement généralisé. Il revient au médecin de déterminer l’origine de l’intoxication pour ensuite proposer un traitement.
Conduite à tenir face à un état de manque
La première chose à faire face à un état de manque serait de résister à l’envie de consommer les substances asservissantes. Il faudra éloigner toutes les issues conduisant à la reprise de cigarettes ou d’alcool. L’entourage a son rôle à jouer, notamment en procurant un soutien moral. Il faut apporter une aide à la personne sans jamais la culpabiliser. Elle a aussi besoin d’une présence de ses proches, mais il vaut mieux ne pas être trop étouffant. En d’autres termes, ce serait préférable de se tenir prêt à agir à tout moment, notamment pour appeler le médecin.
