Notre alimentation apporte les énergies nécessaires pour renforcer notre système immunitaire. Elle maintient l’équilibre de notre corps et participe à son développement. Pour connaitre le rôle de notre alimentation, suivez le guide.

Comment fonctionnent les apports de notre alimentation ?

Comme elle déclenche l’activation de lymphocytes CD4 et régule la production des cytokines ainsi que l’action des macrophages, la vitamine D est très importante. Puissant antiviral, l’apport en zinc est fondamental. Ainsi que le ratio entre les acides gras oméga 3 anti-inflammatoires et les oméga 6 pro-inflammatoires, qui règlent le curseur de la réaction immune.

De notre assiette, dans notre corps

Santé publique France recommande l’intégration des cinq fruits et légumes par jour, pour les vitamines et les fibres, du poisson gras une fois par semaine pour l’apport en oméga 3 et en zinc, des légumineuses pour les fibres, et des fruits à coque riches en oméga 3 et 6, vitamine E, zinc et fibres.
Même si l’environnement acide de notre estomac détruit des pathogènes, l’action du système immunitaire la plus importante se passe au niveau des intestins. En effet, c’est à cet endroit que l’essentiel des nutriments est transféré vers la circulation sanguine.
Avant que les germes pathogènes ne traversent la paroi intestinale et colonisent notre organisme, les intestins contiennent 60 % de nos cellules immunitaires, pour les absorber. Dans ce cas, notre microbiote joue un rôle fondamental et protecteur.

Comment notre microbiote nous protège-t-il des germes ?

Le microbiote empêche les germes de traverser grâce à l’effet barrière, il entre en compétition avec les pathogènes et il s’adhère à la muqueuse intestinale. En stimulant ou limitant le développement de certains lymphocytes, il module aussi l’action de notre système immunitaire pour un bon équilibre.
Ainsi notre microbiote fait l’éducation de notre système immunitaire. Afin de ne pas déclencher une réaction inflammatoire de façon inutile, nos cellules apprennent donc à reconnaître les bactéries non pathogènes. D’où la nécessité d’entretenir la diversité de notre microbiote en mangeant des aliments riches en fibres (fruits, légumes, céréales, féculents…), plutôt que des produits transformés dont les additifs sont néfastes pour la flore intestinal.