Le cancer de la vessie est peu évoqué par la médecine. Pourtant, il existe bel et bien. Malheureusement, les personnes affectées ne reconnaissent les signes que tardivement. Chez l’homme, les symptômes sont beaucoup plus évidents. Les crises se manifestent par un changement de la couleur de l’urine, souvent rouge ou rosée. Chez la gent féminine, une miction douloureuse peut être un signe précurseur. La maladie est difficile à cerner chez les femmes, car souvent on l’associe avec les signes des règles. Prenez en main votre santé en connaissant les facteurs et les risques de cette maladie.

Les hommes sont les premières victimes

D’après les statistiques, les hommes sont les plus touchés par le cancer de la vessie. Les autorités sanitaires indiquent que cette vulnérabilité de la population masculine est corrélée à l’exercice de certains métiers. Les ouvriers de chantier sont les plus exposés aux polluants chimiques, mais cela peut également s’étendre dans des secteurs comme la parfumerie, la coiffure, la blanchisserie, etc. Cela veut dire que les femmes tout comme les hommes peuvent être sensibles à la maladie.

Les infections urinaires répétées

Nombreuses sont les causes pouvant altérer la vessie, mais la gravité des conséquences n’est pas la même. En effet, contrairement aux croyances, les infections urinaires répétées n’augmentent pas les risques de cancer de la vessie. Elles entraînent uniquement le carcinome épidermoïde. Bien que les problèmes urinaires deviennent périodiques, ils ne reflètent en aucun cas un signe d’installation du cancer de la vessie. Par ailleurs, sachez que la baisse d’œstrogènes peut rendre les femmes plus vulnérables.

La prise de la drogue

Les gros fumeurs constituent également les premières personnes les plus exposées au cancer de la vessie, au même titre que les affections pulmonaires. Ainsi, l’impact de la drogue peut être assez grave. Chez les hommes comme chez les femmes, l’inhalation de la fumée de cigarettes et de drogue en tous genres peut créer une mutation des cellules au niveau de la tête, du cou et des poumons. Par contre, si la personne adopte une mode de vie saine et qu’elle n’a pas de prédisposition génétique, elle a toutes les chances de ne pas contracter cette maladie.

Diagnostic et traitement

Une consultation et un examen médical seront nécessaires pour connaitre si votre organisme manifeste des signes du développement d’un cancer. Le médecin va toujours commencer par demander si l’un des membres de votre famille a déjà développé un cancer. Une analyse urinaire sera également réalisée pour connaitre s’il existe des anomalies sanguines. S’il suspecte des signes inquiétants, il passera le relais à un urologue qui procèdera à une cystoscopie, afin d’observer les parois de la vessie. Toutes ces analyses permettront également de déterminer si le cancer s’est propagé ou qu’il est seulement local. Une tumeur locale peut être neutralisée par résection transuréthrale pour retirer la tumeur. Si la maladie passe en stage 4, dans ce cas, elle devient incurable. À partir de ce moment-là, le patient aura une chance de survie assez maigre, généralement d’une année.